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Mis en ligne le 15 Juin 2018

Dans le cadre de la fonction consultative, le Conseil d’administration de l’Union des Villes et Communes de Wallonie a rendu un avis sur les avants projets de décret relatifs au Plan de cohésion sociale (PCS). Outre différents points d’attention importants, l’avis met en avant deux revendications fondamentales.

  1. La nécessité d’un financement pérenne et ambitieux des PCS

D’une manière générale, le Conseil d’administration de l’UVCW salue la volonté du Gouvernement wallon de souhaiter étendre la cohésion sociale et sociétale sur l’ensemble de la Wallonie afin de viser un maillage complet du vivre ensemble en Région wallonne. Cette vision a cependant pour corollaire une nécessaire et importante augmentation des budgets consacrés à cette politique essentielle en ces temps particulièrement difficiles nécessitant de redoubler d’effort pour sauvegarder la cohésion sociale, interculturelle et intergénérationnelle.

Actuellement, le budget PCS s’élève à 24.543.474 €/an, soit sur une programmation de 6 ans : 147.260.844 €. On rappellera aussi qu’en 2017, le budget régional avait été diminué 2,7 millions €. L’avant-projet de décret parle d’une « indexation éventuelle ». Il est indispensable qu’elle soit automatique.

Compte tenu de la volonté régionale d’impliquer un maximum de communes dans le dispositif, l’UVCW revendique avec force une nécessaire augmentation substantielle des budgets dévolus au dispositif PCS, de manière à ne pas pénaliser les communes qui, grâce aux moyens issus des PCS, sont en capacité de lutter contre la précarité, la paupérisation et des poches importantes « d’incohésion » sociale.

2. La nécessité de garantir de la souplesse de gestion au sein des PCS

L’UVCW demande à la Région de permettre aux pouvoirs locaux de gérer souplement les PCS. Si le PCS est considéré par la Région comme un outil local, il convient qu'elle garantisse une certaine souplesse de gestion aux pouvoirs locaux. Le travail du terrain de l’autorité de proximité, son adaptation à la réalité locale, sa capacité de réaction, sont des éléments nécessaires à la réussite des actions visant à la cohésion sociale et sociétale.

Par exemple, il parait essentiel, compte tenu de la souplesse souhaitée dans le dispositif, que des actions tirées d’un diagnostic local puissent également être subventionnées. Si le contrôle des subventions versées doit bien évidemment se faire, c’est dans un esprit positif que la Wallonie doit l’exercer.

Par ailleurs, ce ne sera qu’à la lumière de son/ses arrêtés d’exécution que l’ensemble du dispositif PCS sera complètement compréhensible par les pouvoirs locaux. L’UVCW y sera attentive mais d’ores et déjà, demande à la Région de ne pas régler par le menu l’organisation locale du PCS. Les arrêtés (et les modèles qu’ils peuvent proposer) doivent aider les pouvoirs locaux et non pas les enfermer dans des carcans organisationnels inadaptés aux multiples réalités locales.

3. Un portage commun « commune-CPAS »

Relevons encore que l’avis de l’UVCW plaide pour un portage commun du PCS par la commune et le CPAS qui devra pouvoir s’exprimer dans une convention convenant des rôles, missions et responsabilité de chacune des entités, des modalités d’organisation (dont la communication entre les parties), de répartition des ressources, tâches et responsabilités.

Le lecteur trouvera, en annexe, l’avis complet du CA de l’UVCW.

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Date de mise en ligne
15 Juin 2018

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