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Mis en ligne le 23 Avril 2020

141 psychologues en plus en Wallonie, pendant un an, pour aider les personnes, les familles et les professionnels.

Le développement du COVID-19 a un impact considérable sur la santé mentale de la population, des professionnels de première ligne et, singulièrement, sur les personnes plus fragiles et isolées comme les résidents des maisons de repos ou du secteur du handicap par exemple.

Le confinement peut provoquer une détresse psychique terrible, de l’angoisse forte par rapport à la sensation d’impuissance face à la maladie. La mort qui frappe les familles ou le personnel des institutions, reste violente et difficile à accepter. L’impossibilité de rendre hommage au défunt rend aussi le deuil très compliqué. 

Les experts sont unanimes, les dégâts psychiques et post-traumatiques représenteront un coût considérable sur la santé de la population. 

C’est la raison pour laquelle, le Gouvernement a décidé de renforcer, à grande échelle et dès aujourd’hui, le soutien psychologique à la population, aux professionnels et aux personnes en institution. Concrètement, les différents services de santé mentale de Wallonie pourront recruter au total 141 psychologues supplémentaires pour une durée d’un an. Ils seront chargés d’aider chaque personne qui en a besoin. Un montant total de 8,6 millions d’euros a été dégagé à cet égard.

  • Les 65 Services de Santé mentale de Wallonie seront renforcés financièrement à hauteur de 4 740 000 euros pour permettre l’engagement de 79 psychologues à temps plein.
  • Les 16 services de Soins psychiatriques à domicile apporteront leur soutien et expertises aux professionnels et résidents des maisons de repos et de soins psychiatriques. Pour remplir leurs missions, ces services seront renforcés de 48 psychologues Le montant total de ce renfort s’élève à 3 024 000 euros.
  • Les 13 Maisons de Soins Psychiatriques verront leurs équipes étoffées de 6,5 psychologues pour gérer les décompensations, les crises et les traumatismes engendrés par la crise COVID-19 dans une population extrêmement fragile aux problématiques psychiatriques aigues. Un budget de 390 000 euros a été dégagé à cet égard.
  • Le Centre de Prévention du suicide et d’accompagnement pourra engager un psychologue supplémentaire pour assurer les entretiens psychologiques, l’accompagnement du deuil après suicide, l’écoute téléphonique… 60 000 euros a été dégagé pour cela.
  • Les 7 Cellules mobiles d’intervention (CMI) qui visent à favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap et à soutenir les équipes des milieux d’accueil et d'hébergement pourront engager deux psychologues supplémentaires. 7 psychologues viendront ainsi compléter les équipes en place. Un budget de 420 000 euros sera débloqué.

En outre, le Gouvernement prévoit également un soutien aux Maisons de Soins Psychiatriques.

La prise en charge des soins psychiatriques se révèle plus lourde pour le personnel qui travaille aussi en situation de confinement ; l’épuisement des équipes est plus important au regard du suivi psychiatrique spécifique, de multiples crises et d’une violence exacerbée chez certains résidents.

Afin de soutenir le personnel, de renforcer les engagements mais aussi d’acheter du matériel complémentaire, etc. le Gouvernement prévoit un forfait de 400 euros par place agréée. Il s’agit d’une première aide exceptionnelle pour ce secteur également impacté par la crise Covid-19.

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Date de mise en ligne
23 Avril 2020

Auteur
Alain Vaessen

Type de contenu

Matière(s)

Santé
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