Inondations - Ethias tire un premier bilan
Notre partenaire des communes, Ethias tire un premier bilan des terribles inondations.
Suite aux inondations des 14 et 15 juillet dernier, l’assureur a enregistré à ce jour un total d’environ 10.000 déclarations de sinistres pour les 3 régions du pays, essentiellement en assurance incendie et auto. Si pour les particuliers (pour lesquels environ 7.000 déclarations ont été introduites), il ne rentre quasi plus de nouvelles déclarations, pour les entreprises et les collectivités publiques, un certain nombre de dossiers doivent encore rentrer.
Selon les premières estimations, les dommages pourraient globalement s’élever à environ 250 millions d'euros pour Ethias.
Pour Philippe Lallemand, CIO d’Ethias : « «Jamais la Belgique n’a été confrontée à une catastrophe d’une telle ampleur. Ces inondations, ce sont avant tout de nombreux drames humains et notre préoccupation première est évidemment d’être aux côtés de nos assurés. Après une présence sur le terrain dans les communes les plus touchées et le versement immédiat d’une première avance de 1500 € à chaque sinistré, nous poursuivons d’arrache-pied pour indemniser très rapidement chaque victime. Par ailleurs, avec l’accord intervenu entre la région wallonne et le secteur des assurances, nous avons une nouvelle fois prouvé notre capacité à prendre nos responsabilités et à trouver ensemble des solutions au profit de la population. Ethias, avec ses pairs, a fait montre d’une belle solidarité.
Mais en parallèle, nous devons repenser notre modèle pour l’avenir. On le constate aujourd’hui : notre législation n’est plus adaptée. Si nous voulons que les catastrophes naturelles -qui vont s’amplifier comme l’a confirmé le tout récent rapport du GIEC-, restent assurables, les assureurs, les réassureurs ainsi que les autorités régionales et fédérales, voire internationales devront se mettre autour de la table. Comme je l’avais déjà suggéré lors des débats sur l’assurabilité des pandémies ou de la cybercriminalité, une structure à quatre niveaux devrait être mise en place pour des risques hors normes qui ne connaissent pas de frontières : on trouverait en première ligne les assureurs, ensuite les réassureurs, les pouvoirs publics et in fine l’Europe. Si nous ne voulons pas que l’actualité nous rattrape une nouvelle fois, nous devrons accélérer les débats. »