Taux d’intérêt au plancher: optimiser sa trésorerie excédentaire et renforcer la gestion active de la dette
Le 8 décembre 2016, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé son souhait de poursuivre sa politique de « Quantitative Easing » (QE), en prolongeant d’au minimum 9 mois son programme de rachats massifs de dettes. Initialement prévu jusqu’au mois de mars, ce programme sera prolongé jusqu’au mois de décembre 2017. Par la même occasion, la BCE a également annoncé que son principal taux directeur restera inchangé à 0 %. Dans de telles conditions, et même s’ils entament une récente remontée, il est fort peu probable de voir les taux d’intérêt remonter rapidement à court ou moyen terme.
De surcroît, le climat d’incertitude politique que nous connaissons actuellement au niveau mondial (« Brexit », élection de Donald Trump aux États-Unis, croissance économique européenne faible, contexte de menace terroriste, etc.) encourage les acteurs économiques à la prudence, ce qui maintient les taux bas, au point de passer - sous certaines conditions - dans la zone des rendements négatifs pour les prêteurs à court terme. Désormais, que ce soit pour les particuliers, pour les entreprises ou pour les pouvoirs publics, il n’est plus forcément opportun de « thésauriser » dans l’espoir d’en retirer de plantureux intérêts. Ce contexte mène naturellement à envisager d’autres placements et, pour les pouvoirs locaux, à renforcer la gestion active de leur dette, combinée à une gestion utile de leurs excédents de trésorerie.
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