Avant-projet de décret - Nouveau Code wallon du Tourisme : l’avis de l’UVCW
A la demande de Valérie De Bue, Ministre de la Fonction publique, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière, l’Union des Villes et Communes de Wallonie a pris connaissance de l’avant-projet de décret concernant le nouveau Code wallon du Tourisme.
L’UVCW salue les objectifs poursuivis par la réforme, en particulier la volonté de regrouper l’ensemble des règles relatives au tourisme dans le code, la volonté de clarifier la répartition des missions entre les organismes touristiques et d’assurer une coordination entre eux, ainsi que la volonté de professionnaliser le secteur du tourisme et de l’inscrire dans une logique de durabilité.
L’UVCW regrette néanmoins de n’avoir pu disposer concomitamment de la partie réglementaire, ce qui empêche d’avoir une vue complète de la portée de la réforme, notamment en ce qui concerne la durabilité et la professionnalisation du secteur. Plusieurs points de celle-ci ont néanmoins retenu l’attention de l’UVCW à ce stade.
Au niveau des organismes touristiques, l’UVCW estime ainsi que le texte doit davantage laisser la place à une action plus autonome des niveaux infrarégionaux des organismes touristiques, pour autant que ceux-ci inscrivent leur action en cohérence avec un cadre prédéfini. Par ailleurs, il semble souhaitable qu’un point d’information touristique puisse inscrire son action éventuellement en dehors d’axes touristiques déployés par la maison du tourisme concernée sur base de son expérience plus locale.
En ce qui concerne l’enregistrement obligatoire de tout hébergement touristique, l’UVCW s’interroge sur la disparition de plusieurs conditions d’exploitation telles qu’elles figurent à l’actuel article D 201/1 du Code du tourisme (notamment en ce qui concerne la quiétude du voisinage) et demande que ces conditions soient réintégrées comme condition d’octroi et de maintien de l’enregistrement.
En matière d’itinéraires permanents, l’UVCW estime que l’avis des communes concernées par l’itinéraire doit être sollicité dans le cadre de l’autorisation de celui-ci, dans la mesure où il peut aboutir à augmenter la fréquentation de voirie communales, voire à en créer par usage du public.
Enfin, au niveau des subsides, l’UVCW a attiré l’attention de la Région sur la nécessité de lancer des appels à projets un minimum structurants permettant aux bénéficiaires d’inscrire leur action dans la durée sans devoir passer leur temps à répondre à une multitude d’appels à projets qui seraient trop ponctuels. Par ailleurs, l’UVCW estime que les opérateurs publics et les asbl reconnues doivent pouvoir bénéficier d’un taux de subventionnement majoré lorsque l’exploitation de l’attraction touristique a une dimension de service public, de par son intérêt, notamment culturel, son accessibilité, etc.
Le lecteur trouvera l’intégralité de l’avis du CA de l’UVCW en annexe.
L'avis du CA de l'UVCW
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