Animaux abandonnés, perdus ou errants: l’UVCW demande d’améliorer la capacité d’accueil
Les communes sont chargées par l’article D 11 du Code du bien-être animal de la gestion des animaux abandonnés, perdus ou errants. Cette gestion implique pour les communes de faire prodiguer les éventuels soins nécessaires à l’animal et de le placer immédiatement dans un refuge ou, à défaut de place, dans une famille d’accueil.
Depuis plusieurs années, le constat est sans appel : la plupart des refuges voient leurs infrastructures saturées par le nombre d’animaux à prendre en charge en Wallonie. Les causes d’admission sont diverses : abandons, saisies, animaux errants, etc.
L’UVCW a donc souhaité attirer l’attention d’Adrien Dolimont, Ministre-Président et Ministre du Budget, des Finances, de la Recherche et du Bien-être animal, sur cette problématique et lui a demandé d’améliorer la capacité d’accueil dans les refuges afin de mettre les communes en capacité d’exercer correctement leur mission de prise en charge des animaux abandonnés, perdus ou errants.
Si les communes disposent de la possibilité de mettre en place des conventions avec les refuges pour garantir une prise en charge rapide et efficace de ces animaux et de mener à bien leurs obligations, plusieurs faits préoccupants sont constatés depuis plusieurs mois/années :
- malgré les conventions établies, de plus en plus de refuges éprouvent des difficultés à les honorer et à accueillir les animaux amenés dans ce cadre (par les services communaux, les services de Police ou les citoyens) ;
- plusieurs refuges ont fait connaître leur intention de ne plus renouveler leurs conventions arrivées à échéance, ou de ne plus vouloir travailler avec les administrations communales ;
- ces réalités concernent principalement les chiens et les chats, espèces majoritairement prises en charge par les communes, mais des difficultés sont également rencontrées pour d’autres espèces.
Les conséquences pour les communes et les autres services chargés de prendre en charge des animaux abandonnés ou saisis sont préoccupantes, car ceux-ci se retrouvent dans l’impossibilité de trouver un lieu d’accueil rapidement et/ou proche géographiquement. Ils doivent régulièrement entamer des recherches « au cas par cas », ce qui est extrêmement chronophage et peut allonger considérablement le temps d’attente pour les animaux pris en charge.
Cette situation contraint régulièrement des communes à effectuer des transports vers des refuges situés très loin de leur territoire, ce qui impacte négativement l’efficacité du processus mais aussi le bien-être des animaux pris en charge (qui doivent parfois patienter dans des infrastructures temporaires peu adaptées à des séjours de plus longue durée).
Lire aussi en Environnement
Formations - Environnement
- La formation des agents constatateurs et des fonctionnaires sanctionnateurs en environnement (1)
- Le développement territorial
- Webinaire - Penser globalement, agir localement : les stratégies communales pour un développement durable
- Clés pour comprendre le permis d’environnement
- Formation obligatoire au RGPD en lien avec l'utilisation du fichier central (ACC)
- Formation obligatoire au RGPD en lien avec l'utilisation du fichier central (FS)
- Gestion de conflits - Formation continue des agents constatateurs en environnement
- La formation des agents constatateurs et des fonctionnaires sanctionnateurs en environnement (2)
- La gestion des sols et des terres excavées
- Les infractions relatives aux déchets
- La formation des fonctionnaires sanctionnateurs en environnement (30h)
- La lutte contre l'abandon des déchets
- Le permis d’environnement en pratique
- Bien-être animal : la saisie administrative
- Bien-être animal : le contrôle
- Focus sur les déchets plastiques
- Focus sur les déchets textiles
- La publicité administrative en matière d'urbanisme et d'environnement
- Terres excavées : contrôle de la traçabilité des volumes de moins de 400 m³